Liya Femme

Bien qu'elle ne fasse pas toujours les gros titres des pages style, la scène mode géorgienne est plus vibrante que jamais. Emmenée il y a quelques années déjà par un Demna Gvasalia toujours au sommet de son art, elle est également la mère patrie d'Amy Smilovic (créatrice de la marque Tibi) mais aussi de David Koma, qui officie au sein de sa griffe éponyme après un passage chez Mugler il y a quelques saisons. Aujourd'hui, c'est au tour de Lia Goglidze d'entrer en scène. La jeune femme est ce que l'on peut communément appeler une citoyenne du monde. Née à Tbilisi, en Géorgie, la future créatrice de mode grandit entre Moscou et Vienne avant de déménager à Florence suivre des cours à l'Institut Polimoda. Dans la foulée, elle poursuit sa formation en design de mode à l'Istituto Europeo di Design de Milan avant de finir par un bachelor en art et marketing à l'université Webster de Vienne, dont elle sort diplômée en 2010. Quatre ans plus tard, elle fonde sa première entreprise, Inky Gold, une marque de vêtements pour femme, toujours en activité aujourd'hui. En 2017, elle lance LIYA, autre label de vêtements et accessoires féminins. L'esthétique de la marque LIYÀ est inspirée du workwear des années 1980, retravaillé pour coller à la vie moderne. Pensées pour être portées au quotidien, les pièces de la griffe conjuguent féminité et originalité tout en restant fonctionnelles. Où les trenchs s'habillent de manches tricotées, les robes sont coupées dans un faux cuir souple et où les manches des chemises gonflent afin d'apporter du volume à tous les looks. Légèrement edgy, les vêtements LIYÀ sont pensés pour les femmes en quête d'un style bien à elles, définitivement ancrés dans la contemporanéité. En complément de sa ligne de prêt-à-porter, la marque est également réputée pour ses bijoux. Composés de laiton plaqué or, ils sont le plus souvent rehaussés de perles et/ou de pierres sélectionnées à la main. Ces dernières sont généralement choisies en fonction de leur brillance ou de leur forme originale. Dans l'optique de les laisser briller au maximum, la designer construit alors son bijou en fonction de leur caractère et non l'inverse.